Meyrals vu depuis Téjat
Meyrals, petit village d’environ 600 habitants, se situe entre la vallée de la Vézère et celle de la Dordogne. Entre Les Eyzies, Saint-Cyprien, Le Bugue et Sarlat, nous sommes à l’écart des grands pôles d’attraction touristique, mais c’est justement un havre de repos propice à la découverte tranquille des charmes du Périgord Noir.
Meyrals, c’est d’abord le bourg, bien sûr, avec son église d’origine romane, son « prieuré », ses vieilles rues, son étang, son boulanger, sa brocante, ses restaurants et ses artisans.
Mais c’est aussi une foule de hameaux et de lieux-dits bien préservés et bien vivants. En effet, si l’agriculture emploie de moins en moins de bras, les habitants n’ont pas déserté les villages et de nombreux « néo ruraux » sont venus s’y installer, ils ont rénové les vieilles maisons ou en ont construit des nouvelles. Pour découvrir ces hameaux, mieux vaut suivre les chemins de randonnée qui sillonnent le territoire de la commune (carte-guide disponible).
Au détour des chemins de terre, vous dénicherez les cabanes en pierres sèches (une centaine de ces petits édifices se cachent dans les bois et le long des sentiers).
Mais notre village compte aussi des sites préhistoriques, comme la grotte de Bernifal, ou historiques comme le château de la Roque des Péagers, perché sur le flanc de la colline depuis le Moyen-Age.
La grotte de Bernifal, située près de la route départementale qui va de Sarlat aux Eyzies, est ouverte à la visite. Elle est classée monument historique depuis 1904. Elle fut visitée par les hommes préhistoriques il y a environ 15 000 ans. De nombreux dessins et de nombreuses gravures ornent ses parois, ils sont attribués au Magdalénien supérieur.
Le château de la Roque des Péagers, situé sur le flanc de la colline qui domine la vallée du Moulan (route de Meyrals à Saint-Cyprien), a été construit vraisemblablement à partir du XIème siècle. Bâti sur un site défensif, au-dessus d’anciens cluzeaux, il a été l’objet, au cours des siècles, de nombreuses adjonctions architecturales qui n’ont pas altéré son harmonie.
Enfin, que serait Meyrals sans ses habitants, les anciens et les nouveaux qui se retrouvent dans une vie associative très active et qui concerne toutes les tranches d’âges ? sans ses artistes et sa galerie d’art, pour lesquels les visiteurs viennent de loin ? et sans son Festival des Epouvantails qui a toujours lieu fin juillet.